LES ALLERGIES

LES ALLERGIES

Un système immunitaire surexcité !

Le terme scientifique d’allergie, qui vient du grec ancien signifiant « réaction étrangère » décrit un type particulier de réponse immunitaire appelée hypersensibilité.

C’est une réaction anormale de notre système immunitaire qui perd sa capacité de tolérance au contact d’une substance de la vie quotidienne initialement inoffensive.

Des protéines spécifiques appelées « anticorps » cherchent à neutraliser l’allergène considéré à tort par l’organisme comme « agresseur ».

Une prolifération excessive de lymphocytes T, (ces globules blancs chargés de réguler la réponse immunitaire face aux substances étrangères) favorisent la libération de médiateurs chimiques sensibilisants, les immunoglobulines E (IgE) qui deviennent hyper-sensibles à de très petites doses de l’allergène mis en contact avec la peau, le système respiratoire, les intestins, …

Il en résulte des symptômes allant du simple désagrément, toux, démangeaisons et difficultés à respirer (rhinite allergique, l’asthme, l’urticaire) avec des complications potentielles sérieuses et l’installation d’une insuffisance respiratoire ou cardiaque aigüe pouvant engager le pronostic vital, selon le niveau de sensibilité allergique.

Les allergies les plus courantes sont d’ordre :

  • Alimentaires : lait, lactose, arachide, moutarde, poisson, fruits à coque, gluten, sulfites, …
  • Respiratoires : acariens, moisissures, pollens, chats, chiens, rongeurs, aérosols, …
  • De contact avec les muqueuses : composants des cosmétiques, lessives, métaux, …
  • Médicamenteuses : antibiotiques, produits anesthésiques, les antalgiques…

Les sources peuvent être naturelles (acariens, pollens, venins d’insectes ex : frelon ou guêpe) ou de sources synthétiques (comme les polymères latex, le ciment, ou le formol, …).

Le terrain allergique est pour parti lié à l’hérédité, mais de récentes recherches montrent que la rencontre entre un allergène extérieur et un terrain atypique n’explique pas tout.

En effet, un enfant porteur d’une allergie héritée de ses parents ou acquise par une certaine exposition à la pollution atmosphérique peut voir disparaitre ses symptômes grâce à un simple changement de mode de vie.

En dehors de tout antécédent familial, l’impact environnemental favorise la sensibilité allergique.

Les résultats des études en neuro-psycho-immunologie nous rappellent sans cesse que le stress chronique, véritable pollution intérieure lié au rythme de vie caractéristique des sociétés modernes, engendre un déséquilibre de notre système hormonal et modifie notoirement nos défenses immunitaires nous exposant davantage au risque allergique.

De même l’exposition régulière de nos muqueuses respiratoires et intestinales à des polluants industriels (conservateur, gluten, antibiotique, plastifiants, pesticides, pétrochimie cosmétique, …) ; contribue à nous mettre en contact avec des substances et des protéines transformées allergisantes.

Certains aliments raffinés et surconsommés font des ravages en masse (le sucre raffiné, le gluten des farines, et de nombreux conservateurs – famille des E).

Jadis nos grands-parents profitaient tranquillement du printemps sans se soucier des allergies, aujourd’hui un enfant sur quatre souffre d’allergie, et au cours des dernières décennies les allergies respiratoires continuent d’affecter un tiers de la population française et grandit d’année en année dans le monde (surtout dans les zones très industrialisées ou d’agriculture intensive et les mégapoles).

En dehors des traitements conventionnels comme les antihistaminiques, les corticoïdes, les vasoconstricteurs qui exposent à des effets indésirables et la désensibilisation pratiquée chez l’allergologue, il existe pourtant des approches naturelles dont l’efficacité est démontrée par la science, avec des réformes alimentaires et le soutien de compléments nutritionnels à base d’actifs naturels et de plantes qui donnent, dans la plupart des cas, de très bons résultats et surtout durables.

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